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Bericht der

nationalrathlichen kommission über den Rekurs von Genf wegen der Auslieferung Ochsenbeins.

(Vom 12. Juli 1872.)

Tit. l Jhre kommission glaubt nicht auf die tatsächlichen Verhältnisse zurükkommen zu sollen, welche zu dem Rekurs der Regierung von Genf gegen den Entscheid des Bundesrathes vvm 7. Februar 1872 betreffend die Auslieferung des Polizei-Sekretärs O c h s e n b e i n an die Behörden des Kantons Waadt Veranlassung gegeben haben.

Das Geschichtliche der tatsächlichen Verhältnisse, anf welchen das vorliegende Rekursbegel.xen beruht, kann entnommen werden :

1) dem Bnndesrathsbeschluss vom 7. Februar 1872, 2) dem einlässliehen Memorial des Staatsraths des Kantons Genf in der Angelegenheit Ochsenbein ^) und namentlich dem Bericht^) der Minderheit der ständexäthliehen kommission in Sachen Ochsenbein d. d. 19. Februar 1872, in welch lezterem namentlich nicht nur eine genaue species kacti, sondern auch eine Zusammenstellung aller rechtlichen Momente

^ Bel diesem Anlaße wird ein Drukfehler berichtigt, der sieh ln obigem Berlcht eingesichtlichen hat. Jm Bundesblatt von 1872, Bd. I, S. 78.... Seite 1.7, svoll es heißen. nach k r l m i n a t i f a l s c h e m Sprachgebrauche, stalt. kommuna

tistischem.

10 enthalten ist, welche auf Abweisung des von Genf erhobenen Rekurses angerufen werden konnen.

Da dies.. Akten alle Jhre Eommission besorgen, aus^nsezen, wenn sie auf hier zurükkommen wollte,

gedrukt ausgetheilt worden sind, so würde sich dem ..^orwurf unuothiger Wiederholungen das Geschichtliche der ganzen Angelegenheit dagegen hält sich Jhre kommission für ver-

pflichtet, Jhuen Tit. den weitern Verlauf dieser Angelegenheit mitz.^

theilen, wie derselbe stattgefunden hat, seit Sie am 4. März d. J.

beschlossen hatten, diesen Berathnngsgegenftand unter Verweisung ans Art. 10 des Gesezes vom 2. Juli 1852 auf die ordentliche Session zu verschieben --- nachdem der Ständerath am gleichen Tage beschlossen hatte, seinen Beschluß vom 1. März d. J., gemäss welchem der Reknrs von Gens als begründet erklärt worden war, festzuhalten.

Jn der Zwischenzeit hatte sich Ochsenbein unter Umständen, die ein eigentümliches ^icht aus diese ganze Angelegenheit werfen, nach Frankreich geflüchtet, war indessen aus Verwendung des Bundesrathes ..rretirt und an die schweizeris.hen Behorden ausgeliefert worden .

Der Bundesrath theilt nun mit Schreiben vom l 3. Mai den gesezgebeuden Räthen das Dekret mit, durch welches die Regierung des Kantons Gens die Auflieferung des .Ludwig Ochsenbein an die waadt..

ländischen Behorden verfügt hat. Dieses Dekret lautet wortlich : ^Le Conseil d'Etal, vu. les lettres dn Conseil kedéral en date du.

30 Mars et du 6 Mai 18^ -- arrele .

D'extrader le sieur Louis ().^hsc^hem an Canton de Vaud.

Le Département de .hélice et .^ol.^e est ehar^ de l'execn^o^ dn présent arreté.^ Der Bnudesrath spricht seinerseits - indem er den gesezgebenden Räthen dies Dekret mittheilt .-- die Ansicht aus.

,,Dass dieser Fall, der die Bundesversammlung wiederholt be^schästigt habe (nämlich den Ständerath am 1. und 4. März 1872 und den Nationalrath am 2. und 4. Mär.^ 1872) hiemit praktisch seine Erledignng gesunden habe.^ Seither ist nun dureh die Au^lagekammer (tribunal d'accusation) des Kautous Waadt vom 26. Ju^i Jean Louis Ochsenbein durch folgendes Urtheil von der waadtländischen Jnstanz entlassen und den Genferschen Behorden zur Bestrasung überwiesen worden.

Das Urtheil der waadtländischen Anklagekammer, insoweit dasselbe aus Johann Ludwig ^chsenbein Bezug hat, lautet wortlieh : ^Lecture kaite de l'enquete prélimmaire iastrune par le ^e de paix dn cercle d'^verdon,

11 vu le préavis dn Procureur général demandant la mise en accusatlon et le renvoi devant le tribunal criminel du district d'^verdon de .Ican Lou.s ^...hsenbein de Genève, a^é d'environ ....7 ans. ancien Secrétaire général du Déparlement de .lustre ct Police de la Répuhlique et Canton de ..^euévc, actuellement détenu a Lausanne. comme accusé.

^) devoir, eu sa qualité de fonctionnaire puhlic genevois, alors qu'il venait de proceder a l'arrestation de l'inculpé Mala^o^.vs^v.

le ^3 Mai 1871, détourné de concert avec Bourbon des pieces de conviction, savoir . les plaques qui avaient servi a la fabrication des faux bidets de 100 thalers prussiens, qu'il était de son devoir de conserrer el de remettre immédiatement au ju^e de paix du ccrcle d'^verdou qui, sur la demande d'^chsenhein, avait fait remeure à celui-ci les mandats d'arre.. décernés contre Mala^.vsl^y , ^ d'avoir tenté, toujours en sa qualité de fonctionnaire public.

de faire uu prolit illicite an préjudice des représentants dc la Prusse, en avant recours à des manoeuvres frauduleuses pour consommer cette exaction ^ ten.^tive qui n'a élé suspendue ou arretée que par des circonstances indépendantes de la volonlé de son auteur ^ Délits qui paraissent. réorimés par les articles 33^, 336, 3^7..

3^8, 36 et .^3 du Code pénal .

Le tribunal d'accusation du Canton de Van^, dans sa séance du ...6 .luin ^8^...., c .

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^ d .

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^qu^il ...ésulle de la loi vaudoise et spécialement des articles 11 ^ e t . suivants de .a procédure pénale du 1^ Février 18.^0, que les ^tribunaux vaudois ne sont pas compétents pour slaluer sur des délits ^commis ailleurs que sur le territoire de ce Canton, à moins qu'il ne ^ s'agisse de délits commis a l'étranger par un vaudois, dans les cas ^prévus par l'ar^. 1^ de ^a dite loi, exception qui n'existe pas dans .^le probes actuel, ^que si l'article ^ de la loi fédérale du .^ Juillet. 18.^^ sur .^l'extradition des malfaiteurs ou d'accusés donne aux Cantons le droit ^de ju^er a.^rés en avoir obtenu l'extradition des complices d'un crime ^ou d^un délit commis dans plusieurs Cantons, rien n'autorise à ^étendre cette exception au cas comme dans l'espéce, il payait y avoir ^connexité entre délits divers commis dans plusieurs Cantons, si ^d'ailleurs les uns ne peuvent pas élre considérer comme des actes ^de complicité relativement aux autres^ .^^tlendu que le droit de chaque Canton dc faire iu^er par ses ..tr.bunaux les délits commis sur son territoire ne saurait étre reslremt

12 ^que par une disposition specole et preciso de la loi fédérale, ce ^qui n'est pas dans le procès actuel..

^qne dès-lor.^ il n'y a lie.... à accorder les mises en accusation .^requises par le mimstere public qu'en ce qui concerne les délits ^commis dans le Canton de Vaud et les actes de complicité de ces ^délits alors ménie que ces actes ont en lien dans un antre Canton ..de la ....u.sse.

En ce qui concerne spécialement .^.^L.^s (.^s..^.^ : Attendu que si d'uae part, il parait établi dans l'enqu...^ que ce prévenu charge, sur sa demande et en sa qualité de secrétaire du Département de .luslice et Police d.i Canton de Genève, .^ar le .lu^e de Paix du Cercle d'^verdoa, de procéder a l'arrestation de ^inculpé Mala^o^y, a détourné de concept a^ec Bourbon, les plaques ayant.

servi a la fabrication de taux biliets de I00 tlialcrs de Prasse, et ainsi abusé de la confiance que le .lu^e informateur lui avait accordé à sa sollicitation, que si d'autre part C.cbsenbem parait avoir exploité les fonctions de secrétaire du Département de .lustre et Police de Genève et le ka.t que, par nu al.us de confiance il avait en main les plaques susmentionnées pour tenter d'obtenir par des manoeuvres krauduleus.^s, du représentant de la Prusse, nae somme considérable en éc^an^e de ce cor.^s de délit qu'il aurait dl.i remettre au .lu^e, - Cchsen..

beia n'a toutefois a^, ni dans l^un ni dans loutre de ce^ deux cas comme fonctionnaire vaudois, qualité qu'il ne s'est pas attr^uée, que le .ln.^e de Pai^ d'^verdon ne pauvait pas lui conférer, et an défaut de laquelle, les articles de la loi vaudoise invoqués par le mmistère public ne sont pas applicables , Attendu de olus que si l'article I7 de la loi fédérale sur l'extradition permet aux employés de police d'un Canton d^ir en ceue qualité dans d'antres Cantons, cette disposition spécifie exactement le cas oü cela peut avoir lieu et que Cchseiibem n'était dans aucun de ces cas ; Attendu enfm, en ce qui concerne la tentative d'escroquerie iii^ pii..ée a Ccbsenbeia, qu'elle a en lieu daas le Canton de Genève, et qu'au surplus l'enquéte n'établit pas contre ce prévenu des ac..es de complicité quant aux délits qui koiit l'objet de cet arrét d'accusation ; Vu aussi l'article .l^ de la loi kèdèral.... de 18..^ sur l^extradi^ion, le Tribunal d'accusation au complet et a la majori^ légale ayant jn^é l'enquète coniolè.e^

13 .

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I. ll n'y a pas lieu de suivre actuellement contre .Iean Lo.ns (^hsenbem, les delns mis a la char.^ d.^ ce prevenu n'ayant pas ele commis dans l... Canton de Vaud ou ne tombant pas sous la répression de la loi vandoise.

Ce provenu sera remis au Canton de Genev.^ qni a olkert de l.^ n.^er.^ Es erhellt hieraus, dass gegenwärtig nicht nnr kein Auslieserungsbegehreu von Seite der Regierung des Kantons Waadt in betreff Oehse..beins besteht, sondern dass die waadtläudische Anklagekammer sich zu seiner Beurteilung inkompetent erklärt h..t. Die erste Frage, die sich Jhrer kommission bei dieser Sachlage aufdrängen musste, ist nun diejenige, ob der Nationalrath im Fall sei, neuerdings aus diese Angelegeuheit zuzukommen und einen Besehluss zu fassen habe, obsehon ein solcher im vorliegenden ^alle keine praktische Anwendung mehr finden konnte^ oder ob dieser ^all, nicht wie der Bundesrath sich in seinem Sehreiben vom^ 13. Mai aussprieht, als erledigt zu betrachten sei.

Da es uumoglich Aufgabe der gesezgebenden Räthe sein kann, gesezgeberische Fragen theoretisch zn entscheiden und Gesezes-Jnterpretationen auszustellen, au welche sieh keine pral^tiseheu folgen knüpfen, so beantragt J^re kommission in erster Linie :^ ,,1. Es sei über das Rekursbegehren des Kantons Gens, da das..

^,selbe dermal keine thatsäehliche Unterlage mehr hat, zur Tagesordnung .,zu schreiten.^ ^ür den Fal.l aber, als im Schosse des Nationalrathes die Ansicht sieh gelteud maehen sollte, dass dessen ungeachtet ein sachlicher Entscheid gesasst werden soll, weil der buudesräthliche Besehluss vom 7. ^ebruar d. J., gegen welchen das Rekursbegehren gerichtet war, in der Z.visehen.^eit zur Vollziehung gekommen ist , so beantragt Jhre Kommission eventuell : ,,2. Den am 2. März gesassten Entscheid, dureh welchen das Rekursbegehren Genss als unbegründet erklärt worden war, festzuhalten.^ Jn der ^hat, wenn Jhre Eommisston nicht von vornherein dex Anficht gewesen war, dass das Gesez vom 24. Juli 1857 so interpretirt werden miisse , wie es der Bundesrath am 7. ^ebruar d. J.

und die Minderheit der ständerätl^lichen kommission in ihrem Berieht vom 2..). Februar 1872 gethan haben, so hätte sie das Urtheil der

14 waadtländisehen Anklagekammer vom 26. Juni d. J. davon überzeugt.

Die nächste ^olge davon, dass die Anklagekammer des Kantons Waadt in ihren. Urtheil vom 26. Juni d. J. stch ans den vom Ständerath.

am 1. März eingenommenen Standpunkt gestellt u..d die Ansieht ausgesprochen hat, es konne dnrch Art. 4 des gesezes vom 24. Jnli 1852 die Bestimmung des Art. ^ desselben Gesezes, g...mäss welchen. jeder Kanton die Auslieferung der bei ihm verbürgerten oder niedergelassenen Personen verweigern kann, insofern er sich verpflichtet, dieselben naeh seinen Gesezen beurtheileu und bestrasen zu lassen, nicht modisizirt werden und dass die Anklagekammer glaubte, den territorialen Grnndsaz

hinsichtlich der waadtlandischen Strafgereehtigkeit mit aller Strenge festhalten zu sollen, ist nun diejenige:

dass mehrere, schwerer Verbrechen angeklagte Jndividuen, nämlich: 1) Antoine Ehelmiki ans Lithauen, vorher niedergelassen in Solo^

thuru, augeklagt daselbst im Frühjahr 1871 :

a. falsche russische Eoupons und falsche österreichische 10 Guldenseheine sabrizirt zu haben, b. von diesen falschen Wertpapieren Gebrauch gemacht und sie^ in der Schweiz und im Auslande ausgegeben zu haben ; 2) Easimir Sosnowsky aus dem Gouvernement

Wilna in Lithauen,

vormals niedergelassen in Zürich, angeklagt im März 187l,

falsche russische Wertpapiere ausgegeben zu haben ; 3) Jean Louis Ochsenbein für die mehrfach erwähnten ihm zur Last fallenden Thatsachen - straslos ausgehen Bürden , falls die Kantone ..^olothnrn, Zürich und Genf nicht mit vielen Kosten und Mühen denselben Untersuch wieder ausnehmen wollen und konnen, welcher in ^verdon bereits stattgesunden hat.

Jhre kommission ist der Ansicht, dass wenn durch Art. 4 die kan,,tonale .^ouveränetät, ,,wenn ein Verbrechen in mehreren Kantonen be"gangen wurde, in soweit beschränkt wird, dass alle Mitschuldigen an ,,denjenigen Kanton ausgeliesert werden sollen, in welchem^ die Haupt,,handlung verübt worden ift,..

die Souveränetät des betreffenden Kantons, in welchem diese Haupthandlung verübt und der Untersuch angehoben worden ist, eben um so viel ausgedehnt werden sollte, als die Souveränetät derjenigen Kantone, in welchen die Mitschuldigen verbürgert oder niedergelassen sind, beschränkt worden ist.

Jhre kommission darf das waadtländische Urtheil vom 26. Juni.

ihrer Kxitik nicht unterwerfen, aber als auffallend darf sie es doch be-

15 zeichnen, dass von den Gerichten desselben Kantons, dessen Regierung eine Auslieferung mit solchem ^achdruke verlangt hat, dass selbst die gesezgebenden Räthe auf dem Reknrswege darüber zu entscheiden hatten, -Urtheile ausgesprochen worden, gemäss welchen die verlangte Auslieferung unter keinen Umständen zur Bestrafung des ...lusgelieferten im Kanton Waadt führen konnte.

Jhre kommission ist ferner. der Ansieht, dass kein Fall besser als der vorliegende geeignet ist, ^sowohl den Entscheid des Bundesrathes vom 7. Februar 1872 in Betreff Ochsenbeins als den Wunsch nach

Rechtseinheit in der Schweiz zu rechtfertigen.

Bern, den 12. Juli 1872.

Die Mitglieder der Eommission: I.)r. ^nzen^ach.

^auch.

....aml.elet.

.^ew.

^. t.. Schmid.

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Bericht der nationalräthlichen Kommission über den Rekurs von Genf wegen der Auslieferung Ochsenbeins. (Vom 12. Juli 1872.)

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1872

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35

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03.08.1872

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9-15

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